SCULPTURES – ART PUBLIC – INSTALLATIONS – RECHERCHES
PROJETS
« Le Tore » – Chapelle de Boendael (Ixelles) / Bibliothèque Le Phare (Uccle)
« Hommage à Georges Lemaître » – Charleroi
« Hommage à Georges Lemaître ». Projet à l’initiative de l’UCLouvain – Campus de Charleroi Maison Georges Lemaître. Cette sculpture (initialement conçue comme un assemblage de madriers de bois coiffés d’un cercle en fonte d’acier) a connu différentes versions et différentes propositions d’implantation. Elle a finalement été réalisée en acier inoxydable et installée sur un plan d’eau devant la nouvelle aile du palais de justice de Charleroi, Parc Jacques Depelsenaire (projet choisi en 2002 suite à un appel à projets ; installation définitive en 2015).
« Sphère », « Tessereinrete » – Como (I)
Appel à projet pour la réalisation d’une sculpture monumentale à Como (I). Exposition temporaire dans le cadre de la manifestation textile « Tessereinrete » (2008). Assemblage de matériel électrique. Non réalisé.
Cube – « Jeux d’Escaliers » – « La Ville Blanche »
Installations composées de modules reprenant des éléments d’escalier, assemblés, empilés, juxtaposés, suspendus, composés dans de grandes structures colonisant des espaces d’exposition. Ces éléments sont des créations personnelles réalisées industriellement en plastique injecté (ABS) et en PA (impression 3D polyamide en SLS). Le matériau impose ici ses propres règles tant dans sa réalisation que dans son assemblage ; il porte en lui ses propres codes. Il s’agit d’un travail en deux temps : d’abord la création et la mise au point des différents modules, qui deviennent à leur tour matière première pour l’artiste. Ce travail a fait l’objet de présentations lors d’expositions à différents stades d’avancement du projet. La première réalisation aboutie a été présentée en 2013 dans le cadre de l’exposition « Matières Premières » à la Maison des Arts de Schaerbeek. Cette œuvre a été acquise en 2014 par la FW-B (Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique) et est actuellement présentée dans les collections du TAMAT (musée de la Tapisserie et des Arts Textiles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Tournai).
« Les Chemins du Vent », Fauquembergues (F)
Installation d’orgues éoliennes, dans le cadre de la valorisation culturelle d’un projet énergétique à Fauquembergues (F) comprenant diverses interventions artistiques réparties sur le site (2004-2005). Chaque mat est un tuyau présentant des ouvertures qui génèrent un son propre. Le son est corrélé à l’orientation du vent, chaque branche de la rose des vents ayant un son propre. Le visiteur est environné d’un son fluctuant en fonction de sa position personnelle, de l’orientation et de la force du vent. En collaboration avec Didier Ferment et Bruno Tondellier. Projet non réalisé. Du jour au lendemain, les organisateurs et la municipalité se sont mis aux abonnés absents et le travail des 10 artistes, qui a duré plusieurs mois, n’a fait l’objet d’aucune rétribution.
« Gravelinescan », salle du pilier, Gravelines (F)
Le projet « Gravelinescan » est réalisé par infographie (1998). La salle d’exposition , salle dite « du pilier », est installée dans le talus du rempart qui servait à la défense du château de Gravelines; elle fait partie du musée du Dessin et de l’Estampe originale qui est le seul musée français consacré aux œuvres imprimées. Cette salle a été modélisée préalablement. Une suite de dessins exposés reprennent des coupes théoriques effectuées dans la masse du bâtiment. Une exposition organisée par les « Editions du Carré« . C’est en 1995 que Cécile Massart et Pol Authom ont créé les Éditions du Carré au sein de l’atelier de gravure de l’École supérieure des Arts plastiques et visuels (E.S.A.P.V.), sise au Carré des Arts à Mons, ARTS².
« Transphère », »Espace Partenaires », Hamois
Les études préliminaires à l’exposition présentée à « Espace-Partenaires » à Hamois (Entreprises Macors) ont suscité de nombreuses déclinaisons (1998). Ici, une série de dessins réalisés à partir de la modélisation de « Transphère », sculpture monumentale réalisée en résidence. Voir aussi l’animation « Point de Vue« , sur base d’une installation réalisée dans la galerie d’Espace Partenaires à Hamois . Chaque frame est un dessin affiché sur les murs de la pièce représentant la vue théorique de cet espace qu’aurait un spectateur positionné à cet emplacement.
« Babel », GPOA
Les premières études pour la construction de « Babel », réalisée à l’occasion de l’exposition « A Travers Bois » (2005), datent de 2002; elles ont été exposées pour la première fois dans le cadre de l’exposition « Utopies Géométriques ». Par la suite elles ont été présentées à la GPOA (Galerie de Prêt d’Œuvres d’Art à Woluwe-St-Lambert) sous la forme ci-dessus, où le motif de la tour de Babel reprise du tableau de Brueghel apparaît en filigrane sous le graphisme de la modélisation.
Intégration d’oeuvre d’art, siège de la Communauté française de Belgique
Appel à projet (dans le cadre du 1% FW-B) lancé à l’occasion de la construction du siège de la Communauté française de Belgique (ou FW-B) au boulevard Léopold II à Bruxelles. Une vingtaine d’artistes ont été sélectionnés pour proposer des intégrations d’oeuvres dans différentes parties du bâtiment. Le projet présenté ici proposait la prise en charge complète d’un hall d’entrée latéral (sol, murs, plafonds et colonnes) combinant le bois et la pierre bleue belge. Le projet a été annulé pour cause de dépassement du budget de construction du bâtiment; une série de lieux proposés pour les interventions artistiques ont alors été écartés.
Les Grignoux – Sauvenière
Appel à projet (2004) pour une intervention artistique (dans le cadre du 1% FW-B) lors de la construction du cinéma des Grignoux-Sauvenière à Liège. Sur le thème de l’utopie, une tour en bois (maillage de chevrons) et acier corten, placée dans un jardin aménagé dialogue avec les volumes du bâtiment. Projet annulé pour une raison inconnue.
« Marina », Estinnes-au-Mont, Hamois
Intégration monumentale pour un immeuble de bureau (projet « Marina »), à Bruxelles (1997). La sculpture est installée dans un patio habillé de vitrages teintés. Elle est réalisée en padouk, un bois exotique imputrescible de teinte orange. Elle se reflète sur les façades et sur le plan d’eau ou elle est déposée. Non réalisé dans ce cadre. Réalisation avec adaptation en 1998 pour l’exposition Artour à Estinnes-au-Mont. La sculpture a par la suite été installée à Hamois (Espace-Partenaires) et ensuite dans une collection privée.
Musée des Beaux-Arts de Mons – BAM
Sélection pour un projet d’agencement des abords du Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) à l’occasion de son réaménagement en 2006, dans le cadre de la loi du 1% de la FW-B. Cette intervention traitait toute la terrasse latérale qui conduit à la nouvelle entrée du musée, cela par un jeu de planchers quittant progressivement l’horizontale pour s’élever le long du talus bordant cet espace. La première proposition qui intervenait sur la toiture du bâtiment avait déjà été écartée car trop « spectaculaire ». Cette seconde proposition, fruit de plusieurs mois de travail non indemnisés, et qui avait l’accord de l’architecte, a elle-même été rejetée par le pouvoir communal, arguant du fait qu’il faudrait plutôt privilégier une intervention artistique faisant le lien avec la grand ‘place… Intervention qui ne fut jamais réalisée soit dit en passant.
L’Arche- Projet Risk Metz (F)
Appel à projet de 2009 sur le thème « Le pire n’est jamais certain » concernant la question de la création plastique à l’épreuve des risques majeurs. Que peut l’artiste face aux risques majeurs ? En réponse à ce questionnement, la proposition de L’Arche, une grande installation monumentale se composant d’une grande charpente donnant les volumes, et recouverte partiellement d’éléments de couverture. « l’Arche » est constituée d’un assemblage de sous-produits issus de la filière bois, de produits de bois de second choix ou de bois de récupération. Le travail de construction est collectif et participatif : sous la conduite du coordinateur technique et concepteur de projet, des équipes de « charpentiers » issus notamment des écoles et autres filières culturelles et sociales œuvrent à l’édification de la structure et procèdent à son recouvrement partiel (une grande marge d’improvisation étant laissée aux intervenants). Chaque construction étant une réponse unique d’une collectivité à une problématique locale.
« Cubes de Verdure » – Château de Seneffe
Ce projet réalisé en 2000 dans les jardins du château de Seneffe a fait l’objet de nombreuses études en DAO (Autocad) comme la plupart des projets personnels depuis 1995. Cette pratique permet d’évaluer les questions de points de vue, d’échelle, de proportions… Elle fournit également des données très précises pour la consommation et la découpe de matériaux lors de la réalisation. Ce projet par exemple se serait difficilement concrétisé sans avoir recours à ces techniques informatiques; il est composé de deux volumes géométriques réalisés en lattes (dites « à panne ») qui dialoguent dans des espaces contigus (les « cubes de verdure » qui structurent ce jardin). Un grand cube et une sphère elle-même extraite de la matière du cube pour y laisser un vide central. La sphère (réalisée en collaboration avec Claude Yernaux) était recouverte de joncs tressés. Ce principe de construction en maille se retrouve dans d’autres sculptures : « Le Tore », « Jeux d’Escaliers »…
« Antipodes », Gouvernement FW-B, place Surlet de Chockier
Artiste sélectionné dans le cadre d’un appel à projet pour intervenir dans le hall du patio du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un grand parquet animant le patio circulaire au cœur du bâtiment. Ce dessin s’est inspiré du principe de construction de « Transmutation » (création pour le parc de Bruxelles), à savoir la révolution d’un carré autour d’un axe; un escalier en trompe l’œil qui se déploie sous les yeux des spectateurs à toutes les hauteurs de vision, semblant s’enfoncer dans le sol. Cette marqueterie géante combine quatre essences de bois différentes. Un morceau grandeur nature à été réalisé pour la soumission, mais il a malheureusement « disparu » lors de son entreposage au siège de la Fédération Wallonie-Bruxelles… Le projet quant a lui a été écarté car le jury a considéré que « sa conception mettait en cause la perception spatiale du bâtiment et que ce n’était pas le rôle d’une intégration d’œuvre d’art ».
« L’Arche », Parc Seny et Ten Reucken
« L’Arche » installée à ce jour sur le grand étang du parc Ten Reucken était au départ conçue pour occuper les berges d’un petit étang situé à proximité, dans le parc Seny. Suite à de multiples tractations, il a été décidé de modifier le projet initial et d’utiliser des flotteurs afin de « poser » la sculpture sur l’eau, ce qui gardait l’esprit initial de la conception jouant avec la surface de l’eau comme miroir ; le grand étang voisin a alors été choisi car donnant d’avantage d’ampleur et de visibilité à la sculpture. Le projet a été sélectionné en 2000 suite à un appel à projet organisé par la Région de Bruxelles Capitale et la Fondation Européenne pour la Sculpture . Voir la fiche de Bruxelles-Environnement consacrée au parc Ten Reucken.
Piscine Longchamp – Uccle
Proposition pour une intégration d’œuvre d’art (intérieur ou extérieur) à la piscine Longchamps de la commune d’Uccle (2014). Ce projet avait pour particularité de recycler le bois de l’ancien plafond intérieur de la piscine qui a été enlevé pour raison de sécurité. Les propositions reprenaient entre autres des modes d’assemblage développés dans la sculpture « Le Disque », présenté à la maison communale d’Etterbeek en 2007.